Le jeune pianiste conjugue la fougue avec la rigueur, la puissance – violente, instantanée – avec le repli au bord du silence, les certitudes avec l’hésitation de l’improvisation.’ (Alain Lompech, Diapason, mai 2008). Le parcours de Nima Sarkechik et les récompenses qui le distinguent témoignent d’une étonnante personnalité musicale. Nima Sarkechik est diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il a étudié auprès de G. Pludermacher et F.F. Guy, recevant également l’enseignement de M.F. Bucquet, M. Coppey et D. Ligeti, ainsi que de C. Désert et A. Flammer. Lauréat de la Fondation de France en 2003-2004, il devient lauréat de la Fondation du Groupe Banque Populaire en 2005, puis de la Fondation Meyer en 2006. L’année suivante, il remporte le Prix du Public et le Prix du Jury au concours des Jeudis du piano à Genève et est également choisi pour participer au programme Déclic développé par CulturesFrance. En 2009, il est finaliste du Concours Clara Haskil et devient lauréat de la Fondation Cziffra. A 27 ans, la carrière de Nima Sarkechik comprend de nombreux concerts et récitals tant sur la scène française qu’internationale : Festival International de Piano de La Roque-d’Anthéron, Folle Journée de Nantes, Théâtre des Champs-Elysées, Maison de Radio-France, Festival de Monte-Carlo, Musée d’Orsay, Festival des Serres d’Auteuil, Festival d’Enghien, Festival du Grésivaudan, Musée de Grenoble, Palais du Pharo à Marseille, Palais des Congrès d’Ajaccio et de Strasbourg… A l’étranger, on a pu l’entendre aux Etats-Unis (Lincoln Center, New York), au Canada, en Suisse (Festival de Saint Ursanne, Musicales de Compesières, Radio de la Suisse Romande, Festival de Gstaad), au Luxembourg (Festival de Neümunster), en Italie (Festival CIMA), au Portugal (Festival des Açores), au Maroc, en Turquie... Ses concerts sont enfin pour lui l’occasion d’honorer ses origines iraniennes : parallèlement à sa carrière classique, il se consacre à la musique folklorique persane, et se produit auprès de grands maîtres de la tradition iranienne (New York, Londres et Vancouver). Son premier enregistrement, paru au mois d’avril 2008 chez Zig-Zag Territoires, est consacré à Frédéric Chopin et Hugues Dufourt, et a été récompensé par 4 étoiles du Monde de la Musique et 5 Diapasons.
‘Un des meilleurs quatuors français que l’on ait entendu depuis des années. Raffinement, caractère, écoute, complicité’ (Tully Potter, The Strad, avril 2009). Créé en 2004 par des artistes issus du Conservatoire de Paris, soutenu par le par le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Voce remporte en quelques années seulement de nombreux prix de concours internationaux, à Genève, Crémone, Vienne, Bordeaux, Graz et Londres. Ils s’imposent rapidement sur la scène internationale, en quatuor et aux côtés d'artistes comme Miguel da Silva, Yuri Bashmet, Nobuko Imai, Michel Portal... et de la plus jeune génération avec Shani Diluka, Bertrand Chamayou, David Kadouch... Sensibles à la nécessité de faire vivre la musique classique hors du cadre habituel du concert, ils expérimentent différents types de spectacles en prêtant notamment leur voix à des chefs d’œuvre du cinéma muet - W. F. Murnau, E. Lubitsch, B. Keaton, K. Vidor, G. W. Pabst, C. T. Dreyer. Leur curiosité les amène à partager leur univers avec des personnalités aussi variées que le musicologue Bernard Fournier, le chanteur et guitariste Matthieu Chédid, l'improvisateur Jean-François Zygel, le chorégraphe Thomas Lebrun ou les chanteurs d'oiseaux Johnny Rasse et Jean Boucault. Ils transmettent également leur passion en sensibilisant les plus jeunes dans les écoles et en encourageant la pratique amateur dans le cadre de stages. Enfin, ils ont des projets artistiques plus personnels comme la direction de festivals Le Printemps des Saisons et Le Cœur en Musiques - en Ardèche méridionale. Depuis sa création en 2004, le Quatuor Voce bénéficie de nombreux soutiens parmi lesquels la Fondation du Groupe Banque Populaire, l'Institut Albéniz, l'Académie musicale de Villecroze et la Fondation Charles Oulmont. A partir de 2006, le Quatuor Voce participe au programme de formation professionnelle ProQuartet-CEMC avant de devenir, fin 2008, quatuor en résidence à ProQuartet. En 2009 et sur l'invitation de Günter Pichler, il est boursier de l'Instituto Internacional de Música de Cámara à Madrid, où il poursuit un travail approfondi auprès du premier violon du quatuor Alban Berg. Leur premier disque (Nascor/Harmonia Mundi) consacré à Schubert (3 quatuors dont ‘La Jeune Fille et la Mort’) et sorti en 2008, a été recommandé par le magazine The Strad et obtenu les "ffff" de Télérama.